Belle lune aux yeux clairs qui brille au firmament
Les nuages qui passent t'habillent de fines dentelles
Et sous le doux zéphire qui agite les amants
Rien ne t'empêche alors d'éclairer des merveilles
C'est l'heure magique aux portes de la nuit
Ou les corps s'unissent dans un divin silence
Les paupières sont closes, les bouches souvrent a demi
Le temp retient son souffle pour des joies plus intenses
Sur le lit des ténèbres, les deux corps argentés
Comme sables mouvants sous de chaudes caresses
Libèrent une pluie d'étoiles pour faire une voie lactée
A l'immense claire de lune qui frémit sous l'ivresse
Le calme revenu dans des bras qui protègent
La chambre enfin délivre des mots mystèrieux
Qui s'évaporent alors et forme un long cortège
Que la lune par envie emporte en haut des cieux.