En toutes saisons (sans abri).
Au cœur des villes, auprès de nous. Pas la peine de fuir, ce ne sont pas des loups. Visages creusés par les saisons. Trop de sourires se meurent sous les cartons. Ils se raccrochent dans un passé, cassé à la lueur des étoiles pour oublier. Et ils s’inventent des histoires. Dans quelque endroit de leur demeure ! Qu’on appelle « ‘trottoir’ ».Combien de temps encore pour les croiser ! venir chez eux, les réveiller, briser l’enfer de leur collier ?ce sont des hommes, une réalité. Et quand l’hiver les couvrent de frimas, pour fuir le froid, c’est sous un pont qu’ils font un feu pour s’endormir. Aux dépend des vieux journaux, il faut tenir, au petit matin aux bruits des trains. Leur réconfort et juste un chien, un cœur qui lèche une de leur main, ça fait du bien, avant d’allée plus loin. Dans leur jardin sans fleurs, sans rien ils sont là, ces hommes qui savent le hasard des lendemains.
« Ne détournez pas vos yeux ! Quand vous croisée un sans abri ! Car tout comme vous, « c’est un humain »…
(Merci).

Loloon